Perdre en audition vers 55 ans demeure psychologiquement difficile à assumer. Pourtant, il s’agit d’un phénomène naturel avec l’avancée en âge, au même titre que la vue baisse ou que les rides s’installent. Le phénomène de presbyacousie, autrement dit la baisse de l’audition due à l’usure des cellules sensorielles de l’oreille, concerne à la majorité de la population.
Trop longtemps, la société a considéré qu’il n’y avait rien à faire pour la combattre. Or, assumer une baisse d’audition pour mieux y faire face devient aujourd’hui un leitmotiv santé afin de rester en forme. L’objectif est de faciliter le fonctionnement de votre cerveau auditif et de lui éviter d’être mis en difficulté pour décoder les informations qui lui sont adressées.
Assumer sa presbyacousie demande de passer des étapes psychologiques dites de transition. La philosophie du cycle de vie nous invite à apprécier chacune des périodes de vie et à se sentir en harmonie avec elles. Selon les principes de cet art de vivre, 3 étapes de transformation intérieure sont nécessaires.
Première étape : Prendre conscience des impacts de la perte d’audition, dans notre vie quotidienne.
Parfois, la baisse de l’audition n’est vécue que comme un nouvel aléa et un nouveau signe du vieillissement, avec lequel il faut composer sans pouvoir lutter, comme la ménopause ou les transformations du corps. L’image de soi peut être une nouvelle fois bousculée… Il est conseillé d’effectuer un bilan complet de son audition chez un médecin ORL.
Deuxième étape : Chercher en soi l’énergie de rebondir.
Pendant cette phase, nous pouvons osciller entre colère, chagrin et questionnements. Comment mon entourage va percevoir cette baisse de l’audition ? Vont-ils me considérer diminué si je porte des aides auditives ? Est-ce que je vais rester désirable aux yeux de mon conjoint ou de ma conjointe ? Vais-je poursuivre mon évolution professionnelle ? Autant d’interrogations qui peuvent représenter des freins à l’acceptation. Cette période est nécessaire pour trouver l’apaisement. S’informer sur Internet, observer les gens dans la rue et se rendre compte que de nombreuses personnes portent des aides auditives de plus en plus discrètes facilitent ce dialogue interne pour mieux reprendre pied.
Troisième étape : Le rebond.
Entre se laisser aller, se mettre en
retrait de la vie, ou garder sa vitalité et profiter de la
vie, le choix est simple. A 50 ans, au moins 35 belles années sont encore
devant vous. Si le port d’aides auditives vous a été conseillé, alors, poussez
les portes des audioprothésistes et testez les matériels. Ces professionnels de
santé vous orienteront vers des aides auditives adaptées à votre mode de vie.
Aujourd’hui, ces aides sont de véritables objets connectés. Le confort apporté
finira par vous convaincre, vous faire retrouver la joie de vivre et vous
permettre de profiter à nouveau de la vie sociale : moins de fatigue,
disparition des maux de tête, meilleur sommeil et dynamisme !