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L’épigénétique nous apprend à retarder les déclenchements de modification de l’état de santé, dus aux prédispositions génétiques. En effet, en modifiant le rapport à notre environnement, nous pouvons repousser l’apparition de ces maladies inscrites à notre patrimoine génétique. Il en va ainsi de la perte auditive liée à l’avancée en âge, phénomène appelé presbyacousie.

La presbyacousie, un phénomène naturel lié au facteur génétique

La perte auditive liée à l’avancée en âge commence à poindre son nez vers 55 – 60 ans. Elle concerne aujourd’hui 40% des 60-70 ans et plus de 50% des plus de 80 ans. En effet, les cellules sensorielles de l’oreille s’usent peu à peu depuis l’âge de 20 ans et une partie d’entre-elles disparaissent. Les informations adressées au cerveau sont tronquées ; seules les fréquences adressées par les cellules sensorielles vivantes lui arrivent. C’est alors que la perte auditive devient cliniquement significative. La presbyacousie touche la majorité de la population mondiale. Mais tous les êtres humains ne sont pas lotis de la même manière, le patrimoinegénétique intervient !
Presbyacousie : les facteurs environnementaux peuvent la déclencher plus tôt

Le bruit est le principal agent ototoxique qui amène à augmenter la probabilité de déclencher les prédispositionsgénétiques. Loin d’être anodin, ce phénomène de presbyacousie précoce est de plus en plus observable au sein de la population dès 50 ans. L’omniprésence des expositions sonores, d’intensité et de durée de plus en plus puissantes, crée des lésions des cellules sensorielles de l’oreille, source de la perte auditive.
20 millions de personnes souffriraient d’acouphènes passagers et permanents dont une grande part de moins de 35 ans.
Le bruit est partout, subi mais aussi produit par chacun ou que l’on se fait subir. Selon la dernière enquête IfopJNA, six salariés sur dix se plaignent de la gêne du bruit sur leur lieu de travail. Les actifs en bureaux sont autant concernés que les travailleurs sur chantiers BTP ou sur chaînes de production. D’ailleurs, 30% des cadres indiquent des effets du bruit au travail sur leur état de santé. Les moinsde 35 ans sont particulièrementagacés.
La « dose de bruit » est aujourd’hui trop présente, intoxiquant insidieusement les êtres humains. Les besoins physiologiques de l’oreille ne sont pas considérés à leur juste valeur dans l’ensemble des programmes de santé. Pourtant, une prise de conscience gouvernementale favoriserait l’amélioration de la condition humaine et réduirait les coûts sanitaires et sociaux. L’audition fait partie intégrante des déterminantsincontournablesde santé.

Nous avons tous la capacité d’agir pour préserver notre santé auditive

En agissant sur son environnement et ses comportements, il est possible d’agir. Il en va ainsi de sa relation au bruit et à l’écoute de musique. Réduire sa dose d’expositions sonores est collectivement et individuellement possible. Offrir un temps de récupération à ses oreilles pour permettre aux cellules sensorielles de sortir de la pression dangereuse du stress acoustique est également de l’ordre du réaliste et réalisable. Porter des protections auditives est indispensable lorsque le bruit est trop présent. Il suffit de tester de nouvelles pratiques dans son quotidien pour voir des effets positifs sur sa forme et son dynamisme. C’est un moyen pour lutter contre le stress, la fatigue, les pertes de concentration. Pensez au quotidien à déstresser vos cellules sensorielles au creux de votre oreille. Vous avez alors des chances d’éviter de déclencher une perte auditive précoce ou d’accélérer un processusprogrammé dans vos gênes.

L’épigénétique nous apporte aujourd’hui la connaissance des impacts des facteurs environnementaux sur l’apparition de phénomènes liés à nos prédispositions génétiques. Cela concerne l’obésité, le diabète, les risques cardio-vasculaires, mais aussi l’audition. L’audition a trop longtemps été oubliée et remisée dans les insignifiants de santé.

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