1 actif sur 2 se dit gêné par le bruit et les nuisances sonores sur son lieu de travail (*). Cette gêne n’est pas sans conséquences sur la santé et la performance. Le stress acoustique peut contribuer à une plus grande charge cognitive, source de tension et de fatigue. Une des solutions testées par le Laboratoire de Performance Humaine de Haworth est la diffusion de sons de la nature. Il ne s’agit pas de masquer le bruit, mais d’amener les personnes à relâcher la pression.
Bruit des feuilles dans le vent, eau de la source qui coule, chants des oiseaux. Ces sons font partie de l’expérience humaine depuis les origines. Jusqu’à l’ère industrielle, ils faisaient partie de notre vie quotidienne. Les référents de l’étude ont effectivement pu constater au travers de l’observation des mouvements oculaires et des expressions faciales que, grâce à ces sons, les personnes arrivent mieux à se concentrer. Associée à un travail acoustique de l’espace, la diffusion de sons de la nature participerait ainsi à la productivité mais aussi au sentiment d’une meilleure discrétion dans les échanges. Ce confort créant également une meilleure satisfaction des collaborateurs dans leur espace de travail.
Comme pour toutes les solutions visant à mieux gérer la vie dans les espaces partagés, l’introduction de sons biophiles sur le lieu de travail implique à la fois les managers et les employés. Selon les auteurs de l’étude, «plus les managers investiront ce projet, mieux il sera adopté par les collaborateurs ». La diffusion des sons de la nature serait donc une nouvelle réponse à la réduction de la gêne sonore dans les espaces partagés, en amenant chaque individu vers plus de sérénité ?
Découvrir l’étude : https://blog.haworth.com/content/spark/en/articles/2020/biophilic-soundscaping-for-better-performance.html
(*) Enquête Ifop-JNA "Comprendre la parole au travail, un défi ?", oct. 2020